Nommée Stargate par les américains et chaapa-aï par les goa'uld, la porte est un anneau constitué de Naquadah et inventé par les Ancients dans le but de se déplacer de planètes en planètes en quelques secondes. Chaque planète qui possède une porte des étoiles est identifiée par un ensemble de symboles (7 lorsqu'on se déplace à l'intérieur de la galaxie de départ et 8 lorsqu'on change de galaxie). Les six premiers symboles permettent de repérer le point d'arrivée, tandis que le septième détermine le point de départ (voir schéma ci-dessous) (et le huitième, la galaxie d'arrivée). Lorsque la porte des étoiles est activée, une matière bleue est projetée puis celle-ci revient dans le cercle, formant un disque d'énergie. Pour aller sur une autre planète il suffit de traverser cette matière.
La porte terrienne est protégée par un iris. Il s'agit d'un anneau de Titanium pur qui en se refermant permet d'empêcher aux personnes inconnues d'arriver sur Terre. Son ouverture est commandée par le général Hammond. Toutefois certains aliens ont une technologie qui leur permet de traverser l'Iris (Les Tollans avec leur objet de dispersion de molécules par exemple)
Informations sur la porte terrienne :
- Date de découverte : 1928
- Lieu de découverte : Plateau de Gizeh, Egypte
- Découvreur : Le Professeur Langford
- Origine : Créée par une ancienne race nommée les Anciens. Ils ont placé un vaste réseau de portes à travers tout l'Univers. Ce mythe nous est parvenu par les Romains, qui vénéraient les Anciens, et qui furent les premiers à construire des routes à travers l'Empire Romain
- Dimensions : l'anneau extérieur mesure 7 mètres de diamètre, tandis que l'anneau intérieur compte 6,2 mètres de diamètre
- Largeur : 0,3 m
- Poids : 29 030 kg
- Matériau : La porte est faite d'un alliage de métaux inconnus sur Terre. Les analyses chimiques ont révélées un fort niveau de quarzite. Ce composite résiste aux températures élévées, aux radiations et au bombardement de particules. L'énergie nécessaire à son fonctionnement est tiré du naquadah.
- La porte est composée de 2 roues :
- sur la première se trouvent les 9 chevrons, cette roue est immobile.
- la deuxième roue est celle qui tourne, elle se trouve enchevêtrée dans la première, et comporte les 39 symboles.
- sur la première se trouvent les 9 chevrons, cette roue est immobile.
- La porte compte 39 symboles. 38 de ces symboles représentent des constellations, le 39ème étant propre à chaque porte (le point d'origine).
- La porte est ornée de 9 chevrons. On en utilise 7 pour se aller sur un monde se trouvant dans la même galaxie que nous et le 8ème pour changer de galaxie. On ignore pour le moment la fonction du neuvième chevron. Un seul de ces chevrons permet de valider la coordonnée entrée : celui qui se trouve tout en haut (à 12h). Ce chevron est nommé "chevron validateur".
La saisie des coordonnées :
- Avec un DHD : on entre les 7 coordonnées, puis on valide en appuyant sur le bouton rouge. La roue centrale n'a alors pas besoin de bouger, et le chevron validateur n'a pas besoin de s'actionner. La porte n'a pas besoin d'être alimentée en énergie (le DHD s'en charge). Le lancement d'un vortex prend environ dix secondes.
- Sans DHD :
- Tourner la roue centrale à la main, en utilisant un réacteur à naquada ou tout autre chose suffisemment puissant pour alimenter la porte en énergie (voir épisode le supplice de Tantale).
- Utiliser un programme qui manoeuvrera la porte et qui remplacera le DHD. C'est le cas du SGC.
- Utiliser un appareil pouvant activer la porte, comme le font Thor, Shifu (et Oma Desala) ou la vieille Cassandra (et peut-être même Apophis, sinon comment serait-il reparti dans le 1er épisode de la série ?).
- Tourner la roue centrale à la main, en utilisant un réacteur à naquada ou tout autre chose suffisemment puissant pour alimenter la porte en énergie (voir épisode le supplice de Tantale).
Lorsque les 6 chevrons d'arrivée sont validés sur une porte, ceux de la porte d'arrivée s'allument. Lorsque le septième est validé, il se forme un vortex entre les 2 portes, auquel les anglophones ont donné le nom de Wormhole (Trou de ver). Lors de la formation du vortex, une espèce d'énorme flaque d'eau surgit de l'anneau, c'est ce qu'on appelle le kawoosh. Cela sert à stabiliser le vortex.
Si le septième chevron refuse de s'enclencher, il peut y avoir plusieurs possibilités :
- Les coordonnées sont incorrectes et ne correspondent à aucune porte.
- La porte de la planète de destination est "enterrée" ou "scellée". En effet, Si on "bouche" la porte avec de la matière très dense comme de la pierre (voir Stargate, le film), la porte ne pourra s'ouvrir étant donné que le vortex n'aura pas de place pour se former.
Fonctionnement du vortex :
La partie visible du vortex ressemble à une flaque d'eau scintillante, dont il a d'ailleurs un toucher assez proche. C'est en fait un mirage... constitué par les particules quantiques formant ce vortex.
Le vortex ne peut rester ouvert que pendant une durée de 38 minutes. Cela est dû au fait que le DHD ne fournit alors plus assez d'énergie à la porte, énergie nécessaire à la stabilisation du vortex. Mais lorsqu'il y a un apport extérieur en énergie, comme sur la planète d'eau ou sur la planète au trou noir, le vortex pourra se maintenir beaucoup plus longtemps.
Lorsqu'un objet s'avance à proximité du vortex, il y a "destructuration moléculaire". Cela vient du fait qu'en empruntant le vortex, chaque molécule de cet objet sera transformée en énergie par la porte, afin de rendre possible son transfert. Cette "copie" de l'individu est appelée "schéma énergétique".
La porte d'origine envoie ce schéma énergétique à la porte d'arrivée. Elle l'emmagasine au fur et à mesure dans une mémoire tampon, puis le reconvertit en molécules une fois complet et donc de recréée l'objet à la sortie. La mémoire tampon n'est pas vidée à la fermeture de la porte, mais simplement remplacée par ceux d'autres objets lors d'une autre ouverture du vortex.
Pour les portes comportant un DHD : Tant que de la matière voyagera à travers la porte, celle-ci ne se fermera pas, elle s'efforcera de pomper de l'énergie afin de stabiliser le vortex. Aussi, il apparaîtrait que la porte traite les ondes radio comme de la matière, ce qui expliquerait pourquoi la porte ne se ferme pas lorsque les équipes SG communiquent avec le SGC.
Pour les portes sans DHD, il faut les fermer soi-même, en coupant le jus tout simplement.
Remarques diverses :
- Il se peut qu'il y ait 2 portes sur la même planète. L'une des deux sera alors toujours "dominante". Parfois, lorsque la porte 1 reçoit trop d'énergie, la connexion sera coupée et la porte 2 prendra le relais, servant de "déchargeur".
Les 2 portes ont les mêmes coordonnées (Les 6 premiers symboles), mais pas le même symbole d'origine (le triangle surmonté d'un rond pour la porte égyptienne, le rond surmonté d'une ligne pour la porte Antarctique).
Si l'une des 2 portes venait à être enterrée, la seconde porte prendrait pleinement sa place de dominante. Ce fut le cas sur Terre, lorsque la porte Egyptienne fut enfouie, on utilisa la Porte Antarctique (voilà pourquoi on trouve des peuplades nées bien après l'Egypte ancienne, comme les Chrétiens de P9X-3971...
Si on veut rentrer vers la 2ème porte, il faut le faire pendant que la 1ère porte est occupée. En effet, sachant qu'on ne peut joindre une porte occupée, on sera forcément aiguillé sur la 2ème porte (ou au pire, sur une autre planète se trouvant dans l'axe de la planète où se trouve la porte, car toute cette énergie produite doit obligatoirement être déchargée quelque part !). NB : Afin que la porte du SGC reste la dominante, les Russes doivent débrancher leur DHD.
- On peut placer une porte dans un vaisseau spatial, mais il faut absolument que celui-ci soit assez près de la planète, afin que le point d'origine soit valable. Aussi, il apparaîtrait que la Porte ait absolument besoin de conditions uniquement créées par une planète ou par une lune, comme un champ de gravité, ou la proximité d'une masse importante...
- Dans un vortex, seule la matière voyage à sens-unique. Par contre, certaines ondes comme les ondes radio peuvent voyager à double-sens.