Le champion de toute catégorie. La parodie incontournable de Star Wars, c'est bien entendu Spaceballs, la folle histoire de l'espace s'empare de la guerre des étoiles (beaucoup) et de toutes ses dérives (un peu) pour les passer à la moulinette de l'humour délirant.
L'histoire ? Vous la connaissez. La princesse Vespa, à l'heure d'offrir sa main au lourd prince Valium, change d'avis et file à l'anglaise avec son robot de compagnie, réplique féminine de Z6-PO. Effrayé de voir sa fille tomber dans les griffes des Spaceballs, une race de vils humains qui vivent sur une planète inhospitalière, le père de Vespa engage Yop Solo (Lone Star dans la V.O.) pour retrouver sa fille. Evidemment, la jeune femme tombe entre les mains de Casque Noir, un nabot lunetteux, parodie de Vador, incapable de respirer sous son casque ! Après une évasion épique, Yop Solo et la princesse s'écrasent sur une planète des sables, manquèrent de mourir et sont recueillis par Yogurt, maître de l'Astuch et vendeur de merchandising estampillé Spaceballs ! Dans une athmosphère de total délire, Yop Solo parviendra à délouer le plan diabolique des Spaceballs (voler l'air de la pacifique Druidia, la planète de Vespa) et decouvrira qu'il est en fait un prince et qu'il peut donc prétendre épouser sa belle ! Dans un melting-pot réjouissant, Chewbacca devient un mi-homme, mi-chien (le regretté John Candy), Jabba-le-Hutt prend les traits dégoulinant d'un Pizza-le-Hutt et les sabres lasers dégomment par inadvertance un malheureux Cameraman coincé dans le champ ! Vrai jeu de piste pour les amateurs, Spaceballs peut parfois paraître obscur aux non-initiés, mais constitue presque l'équivalent, pour les Space opera, du fameux Frankenstein Junior du même Mel Brooks.